mercredi 11 juillet 2012

Autriche


Lundi 2 juillet : Nous passons une bonne partie de la matinée a discuter avec Rina, chez qui nous décidons de rester une nuit supplémentaire. Un peu avant midi, on file vers Salzburg, située a une vingtaine de kilomètres. En train pour gagner un peu de temps.
Bon, la ville ne nous a pas emballé plus que ca, ni a l'un ni a l'autre : après les petits villages pittoresques, bariolés, tarabiscotés croisés auparavant, les facades de cette ville semblent un peu fades. Trop similaires, aux couleurs pastel immaculées et un peu tristes...
Enrichie grace a l'extraction et au commerce du sel, la ville où est né Mozart vit maintenant avec le spectre de l ancien prodige. On ne peut pas faire un pas sans tomber sur une rue Amadeus, une place Wolfgang, un magasin Spar Mozart...


On découvre quand meme quelques chouettes endroits, comme le joli petit cimetierre St Peter, l'énorme chateau fort Hohensalzburg... et ... surtout la formidable biergarten Augustiner! Une sorte de gigantesque cantine ou l'on boit plein de bières dans de bonnes grosses choppines, tout en s'empiffrant de cochonaille et autres plats riches (en lipides)! En plus l'ambiance est assurée par un groupe de musiciens qui met le feu dans l'unes des nombreuses salles du restau. Seule etrangeté : a 10h tout s'arrete. C'est la règle dans ces pays : Les gens rentrent tranquillement chez eux, histoire d'etre bien en forme le lendemain pour travailler, et surtout pour ne pas déranger ceux qui veulent dormir.
A la fin il ne reste quasiment plus que nous deux, avec nos deux pintes souvenir. Retour le soir vers Laufen, pour cuver nos bières.
(PS pour Cyril : désolé de te mettre en colère, mais ce soir là on a été obligés de congédier deux australiennes... consententes, bien sur. Parole de scouts la prochaine fois on conclut!)


Mardi 3 juillet : 68km. Le matin, Rina nous fait bien manger pour que nous prenions des forces! Non pas pour la prochaine étape en vélo, non, ca c'est facile, mais plutot pour l'aider a monter des tas de cartons dans son grenier (Rina vend des produits peruviens fare-trade).
Après une visite de sa tienda, dont nous sortirons broucouilles, comme on dit dans le bouchonois, on monte avec le bedot local visiter la charpente de l'eglise du coin. Ouais, sympa. C´est toujours rigolo de voir une eglise du dessus. Vous avez déja vu comment c'est au-dessus des croisées d'ogive? Non? Ben nous si.
On traine un peu avant le depart. Mais puisqu'il commence a pleuvoir, on décide d̈́'y aller.

Bon, après et dans l'ordre: visite des fontaines de Salzbourg: trop chères: on zappe (du verbe zapper); vélo sous la pluie; routes stressantes a cause des voitures vachement pas gentilles a force de nous froler les miches; un orage qui nous tombe quasiment dessus; des montées, des descentes, de la sueur...
Deux évènements majeurs expliquent cette description un peu laconnique de la journée:
1- Olivier a retrouvé des cigarettes en chocolat,
2- Nous tombons sur un faon immobile, dressé sur ses freles jambes au bord de la route.


Bien que le 2 puisse attendrire les plus sensibles, c´est sur le 1 que nous nous attarderons.
Pour ceux qui l´ignorent, Olivier mange... beaucoup. Plus ou moins dans le meme bateau, nous avons tous les deux le meme régime. Alors que lui maigrit  a vue d´oeil, moi, je grossis. Et tout cela en faisant du vélo tous les jours. Parce que le Poivre a un transit bien a lui. Ribs et cigarettes au chocolat et hop, trois kilos en moins.

La journée s´achève en longeant le Wolfgangsee. Joli lac de montagne aux eaux étonnament douces.


Mercredi 4 juillet : 80.51 km
La journée semble clémente. Avant de partir, Olivier s´octroie une toilette dans le lac. Il y fera une gallante rencontre. Par respect et pudeur, je préfère en taire ici les détails.
D´elles memes, nos bicyclettes nous mènent vers un charmant petit village pour lequel nous faisons un detour: Hallstatt.


Situé au sud du lac du meme nom, il est enchassé dans des falaises abruptes. Elles semblent plonger d´un coup de 2000 m jusqu'au fond des eaux. Les lieux sont reputés pour la conservation des maisons, pour les mines de sels et pour les hangars a bateau.
Quelques heures de visite plus tard, nous sommes repartis, direction un autre lac, le Traunsee. Ah non, Nico a oublié son chapeau sur un banc, et s'offre donc un petit aller retour de 8km pour aller le chercher. C'est qu'il est pire que moi, le Nico, pour oublier ses affaires ici et là!
On parvient le soir au village d'Ebensee, situé au sud du lac. Deux soirées se préparent, l'une rassemblant toute la jeunesse du village, avec principalement des filles qui boivent de la bière. L'autre, c'est la chorale du coin qui joue quelques morceaux désuets, devant un public pas vraiment frais (moyenne d'age 80 ans...). Vous l'aurez compris, ni une ni deux on s'installe avec les anciens, histoire de savourer quelques audacieuses reprises d'Elvis ou de Ben-Ur. Et en plus on nous sert un verre de schnapps à l'arrivée, que demander de plus? Un peu plus tard, on monte la tente près de l'eau pour faire un gros dodo.


Jeudi 5 juillet : 67km. Petit dej' avec notre amie Gertrude, un canard sympa venu squatter notre campement et taper la discut. Quelques coin-coin plus tard nous lui faisons nos adieux pour filer le long de la rivière Traun, qui se jette dans le Danube au niveau de Linz. Le chemin suivi est fort agréable, pris entre la berge et une épaisse foret qui nous tient sous son ombre tout du long. On avance, on avance, jusqu'à ce que paf, d'énormes troncs affalés en travers de la piste nous bloquent le passage.


Que faire? De moins aventureux auraient fait demi tour, mais pour nous, il est hors de question de revenir en arrière. Un idée géniale germe : nous allons construire un radeau pour franchir la rivière, et récupérer une piste qui semble se trouver de l'autre coté. Nous avons tout ce qu'il faut pour mener la mission a bien : des dizaines de troncs d'arbre, de la ficelle pour les relier entre eux, un esprit pratique et inventif, et le couteau de Mac Gyver... c'est parti!

Deux heures plus tard...


¨Bon, ca serait bien qu'on teste le radeau sans mettre tout notre matos dessus, histoire de voir comment il flotte...
-Ah ouais bonne idée.. Si on prenait juste les sacs de bouffe pour commencer?
-Ok... Houla il est fort le courant par ici dis donc!
-Oui...je lache un instant, tu le tiens bien?
-Oui oui... ah ben en fait non.
-Arg!
-Bloubloubl...
-La blouffe!
-Je l'aie!
-Ouf!
-Du coup on réessaie ou quoi?
-Et si on essayait plutot de faire demi-tour?
-Ok, ca me va...¨

Un peu plus tard, donc, trempés et quelque peu fatigués par cette fabuleuse aventure, nous faisons demi-tour. Mais au moins on a essayé! On mange un morceau, et insouciants, voyons arriver un gros orage droit sur nous.
La route est bordée de framboisiers sur lesquels nous prélevons un bon stock de fruits à offrir à notre hotesse de ce soir. Ca y est l'orage est sur nous, et nous poursuivons sous la pluie, jusqu'à la ville de Welz ou nous  attend Julia.
Une fois arrivés là-bas, on se perd dans la banlieue avant de trouver l'adresse recherchée. Ensuite, petit restau de spécialités locales, petit tour en ville avec notre guide, dégustation de liqueures du pays (et schnapps), puis roupillon.


Vendredi 6 juillet     (Wels-Linz)

Parcourus: 53.83 km
Et au total: 968.2 km

Aujourd´hui est un jour particulier. Nous devons rejoindre, à Linz, le Danube abandonné dés sa source à Donaueschingen.
Nous quittons donc, un peu faiblichons, la maison de Julia. Les liqueurs de la veille nous restent-elles sur l´estomac?
Nous rejoignons le Traun pour le longer jusqu´á Linz. Il y a une piste cyclable tout le long. Bien pratique quoique un peu monotone. Nous nous trouvons dans uns plaine agricole d´abord (céréales surtout) puis industrielle à l´approche de la ville.
Il fait chaud. Nous sommes fatigués. Une raffale de vent manque de nous voler nos deux chapeaux. Pour pénétrer jusqau´au centre, il nous faut cheminer le long d´un boulevard péri-urbain qui semble avancer en meme temps que nous roulons.
Ca y est, enfin aux pieds de la cathédrale aprés avoir traversé les rues en travaux ( cela semble etre un leitmotiv en Autriche de faire des travaux en juillet). Nous la visitons; il doit y faire si frais! Elle date de la fin du XIX eme siecle. Le clocher a été volontairement diminué (226 m) afin de ne pas dépasser celui de de la cathédrale de Vienne. Elle est grande, sobre, en parfait état. Ce sont surtout les vitraux qui font la valeur des lieux; notamment les deux rosaces de part est d´autre de la nef.
Aprés ca il nous tarde d´aller dire Bonjour à notre compagnon de route: le Danube. C´est depuis le chateau que nous l´appercevrons. De ruisseau de campagne le voila devenu fleuve aux eaux marrons. A cet endroit il est à peu prés aussi large que le Rhone á Lyon.


Nous nous prélassons une bonne partie de l´aprés-midi sur les berges ombragées. L´heure de manger nous sort de notre somnolence. Petit passage pantagruéllique ( ou poivresque) dans un biergarten. Nous avons mal choisi. Il s´agit de la maison Stiegl, concurrente de Augustiner ( chez qui nous sommes descendus á Salzbourg). On nous interdit l´usage des choppines.
Puis petit tour dans la ville oú les festivités de juillet se préparent.
L´heure de trouver un emplacement pour camper arrive. Nous rejoignons le Danube pour le longer sur sa rive droite. Erreur! Nous sommes d´abord contraints de faire demi- tour: nous étions sur une presqu´ile. Tetus, nous ne voulons néanmoins pas abandonner. On s´obtine donc rive droite. Et nous voila ensuite perdus dans des sites industriels, au milieu des hangars, des voies ferrées. Bon ben tant pis. Il faut retourner dans le centre pour passer sur l´autre rive!
Bonne nuit quand meme!

Samedi 7 juillet    (Linz-Spitz)
Parcourus: 125.79
Au total: 1094 km

De Linz jusqu´à Budapest on ne va plus quitter le Danube. Cela présente le gros avantage de nous permettre de rouler tout le temps sur les pistes cyclables aménagées tout le long du fleuve.
Aprés une étape english breakfast, nous partons le vent dans le dos. Dans la matinée, nous passons la barre symbolique des 1000 km. Plus que 3000, environ!
Aprés avoir serpenté au milieu des plaines céréalières, le Danube s´enfonce progressivement entre collines et cotaux. Et le paysage change peu à peu. Vigne, vergers (surtout abricots), chateaux... Ca ressemble aux cotes du Rhone ardechoises. Les villages pittoresques sont visiblement riches. Nous apprécions tous les deux la beauté des lieux.


Pour déjeuner, nous nous arretons près de l´un des nombreux barrages que le Danube doit franchir. Nous assistons meme a l´ouverture et a la fermeture des portes de l´ecluse géante. Il s´agit de permettre a des barges de plusieurs centaines de metres de long de naviguer.
Parmi les curiosités du jour, l´abbaye bénédictine de Melk. Nous arrivons trop tard pour la visiter. Et la route est encore longue.
A Spitz, nous plantons la tente. Premiere toilette dans le Danube. Enième kilo de pates. Enième tentative de nuit a la belle étoile.

Les faits divers de la journée:
 - Nous achetons un pot de confiture d'abricot à 5 Euros les 500 g. Pas facile de s´assumer comme touristes!
 - Nico explose le compteur des crevaisons à cause d´un pépin sur un pneu. Et nous sommes samedi soir. Pourvu que la réparation de fortune tienne jusqu'a lundi matin!
 - La barrière de la langue n´est pas infranchissable pour tout le monde! Lorsque nous déjeunions, un cycliste s´est approché pour taper la causette. Plutot sympa! Aprés ses premiers mots nous lui baragouinons un ¨Ich scprechen nicht deutsh¨(littéralement : ¨je allemand pas parler¨) . 20 minutes plus tard il était toujours là à parler en allemand! Comment dit-on ¨tu nous saoules en allemand¨?
 - Aujourd´hui fut notre plus longue étape.



Dimanche 8 juillet    (Spitz-Vienne)
Parcourus: 119.4 km
Total: 1213.14 Km


Bon ben c´est encore raté pour la nuit a la belle. Des orages nocturnes nous ont encore contraint a monter la tente précipitament. On est pas contents et on a mal dormis. Ce sont les cloches des églises et les vrombissements des bateaux qui nous réveillent.


En effet, le lit du Danube se ressert a cet endroit. Le courant est fort. Les bateaux qui le remontent ont du mal a avancer s´ils ne restent pas parfaitement dans le fil de l´eau. Le but étant d´exposer un minimum de surface de coque aux eaux tumultueuses.
Le trafic est important. Les bateaux de tourisme déversent leurs flot dans les villages du coin. Ils achetteront a prix d´or du vin, des confitures, biblots et autres souvenirs qui font le charme des alentours. Il y aussi tous les bateaux de commerce, bien plus nombreux. Hauts sur l´eau lorsqu´il sont vides; pont au raz des flots lorsque leurs cargaisons leur remplissent le ventre.


Nous nous fixons la ville de Krems comme premier objectif de la journée. Suite a une méprise nous visitons d´abord Durnstein située a 10 km en amont de Krems. Trés joli village monté d´un chateau qui doit sa réputation a une incarcération.
En 1193, alors qu´il revient de croisade en terre sainte, Richard 1 d´Angleterre, alias Coeur de Lion, fut capturé par le Duc Léopold V, vassal d´Henri VI, Empereur du Saint Empire Romain Germanique. C´est a Durnstein qu´il sera détenu pendant une année. Sa moman, Aliénor d´Aquitaine, devra verser une somme de ouf ( 1000 mares d´argent! C´est une somme de ouf non?) pour libérer son fiston préféré. Et c´est pendant ce temps que le frangin a Richi, Jeannot, assome son brave peuple anglais de taxes et que nait le légende a Roro de la foret. C´est bon vous avez suivi?



D´avoir appris tout ca nous a pas beaucoup fait avancer. Nous repartons. Et pff... nouvelle crevaison pour Nico.
Nous traversons Krems rapidement, enfiévrés par la route qui nous reste a parcourir jusqu´a Vienne.


L´aprés-midi sera longue et silencieuse. La fatigue ne nous rend pas bavards.
Nous retrouvons une plaine agricole a l´approche de Vienne. On s´essaie au chewing gum de blé. On essuie un léger grain.
18 h 00: aprés 5h30 de vélo Olivier trouve un second souffle et Nico est en fin de premier.
Une heure plus tard nous arrivons a Vienne. Premiere capitale de notre périple. Il fait beau, nous longeons les berges ou viennent se baigner les Viennois. Nous sommes heureux d´arriver.


Il nous faut encore traverser la ville pour atteindre l´auberge de jeunesse dans laquelle nous avons réservé. Plus que 4 km... Et pff... Nouvelle crevaison sur cette fichue roue.
Instant volupté. Nous sommes douchés, les gnocchi viennent fondre sous notre langue détrempée. La biere répand sa douce chaleur dans nos membres d´un coup assouplis et détendus. Ivresse des plaisirs de la bouche!


Lundi 9, Mardi 10, Mercredi 11 Juillet
Visite de Vienne


On a passé trois jours à visiter et à se reposer. Là, on doit partir. On vous racontera ca plus tard.


12 commentaires:

  1. Merci pour ce beau récit ! Est-il écrit à quatre mains ?

    Le passage avec le radeau m'a particulièrement plu, dommage que ça n'ait pas fonctionné. Le coup du chapeau, aussi.

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  2. Mon nom est personne, les aventures d'Indiana Jones, avec un peu de Charlot Chaplin... tout un programme en live! Super les photos et racontez nous vos exploits

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  3. Ça devient de plus en plus palpitant ; c'est agréable à lire - faudra publier au retour !
    vous vous baladez avec les 2 chopes ? à peine fini de lire qu 'on a envie de lire l 'épopée viennoise. Vite !
    et aujourd' hui 12 juillet : bonne fête Olive !

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  4. 2 choses :

    1- j'ai adoré les cornichons...
    2- le dessin encadré dans la cuisine de Julia c'est Olive croqué par Nico ou l 'inverse ?

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  5. honorable venerable13 juillet 2012 à 07:01

    ACH! wo sind die osterreicherinen ?

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  6. Très sympa, vivant et drole ce récit, le radeau, ça marchait pourtant bien dans "scout toujours"...*je suis en train de lire le récit du scout guy de larigaudie "la route aux aventures" ou il raconte son périple en Ford 19, de Paris à saigon en passant par Istanbul, c'etait en 1937. Très sympa. j'ai vu Muriel hier et je transmet son bonjour...

    Bonne route, si vous trouvez un salon de massage, arretez-vous!!

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  7. Il s'est passé quoi le 4 Juillet? Quelle est la galante rencontre d'Olivier? Faut s'abonner comme à Canal pour avoir plus de détails?

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  8. J' ai la même curiosité que Franou.. je n' avais pas osé poser la question, mais posons-la ! c' était quoi cette rencontre au bord du lac, apres ton bain : une poule d' eau (mouillée) une oie (pas trés blanche), black swan, ou l'australienne-buveuse de bières qui vous avait suivis ???? vite : la réponse !
    ça fait quand même 10 jours qu 'on est dans l'expectative !

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  9. A chaque commentaire, il y a 1 ou plusieurs questions.
    Vous êtes priés d' y répondre .. on y tient

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  10. Gardez-nous quelques bonnes adresses hein, Rina avair l'air d'être bien sympa... Et le village au bord du lac avec les falaises abruptes, ça avait l'air super beau, ça y est, moi aussi je veux être en vacances!!
    Bisous, continuez bien...
    Alex

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  11. wahouu ! Vous m'avez tellement fait rire alors !!! entre le radeau ; le cours d'histoire entre Roro, Riri & Co ; les chapeaux ; les rencontres (dont on attend les conclusions... ;) ... bref, merci d'envoyer du rêve les zamis !
    Mille bisous à vous deux et vivement le prochain épisode ! :D

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  12. Quel voyage génial! Ca vaut vraiment le coup de suivre vos aventures, merci de prendre le temps d'écrire, charger les photos et tout et tout entre deux crevaisons ou deux orages.
    On a l'impression qu'il pleut souvent depuis votre départ en vous lisant... Unlucky les keums?
    Est-ce qu'ils vous restent encore des rustines pour vos crevaisons ou bien réparez vous avec d'autres moyens?

    Et les filles, prenez vous le temps de les rencontrer? C'est important ça, à votre âge! En pleine poussée d'hormones trentenaire! Ce sont de bonnes rencontres pour apprendre à conclure sans la langue.... Mouaf!

    Bises

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